"...Il y a maintenant toute une communauté de cinéastes à San Francisco (...) John Milius qui a réalisé Dillinger, était aussi de notre coin ; un autre qui s'appelle Philip Kaufman vient aussi de s'installer là-bas, c'est aussi ce que fait Steven Spielberg. Celui-ci a peut-être la grosse tête, mais il a un certain talent qui grandira peut-être..."
F.F. Coppola, septembre 1974.
Positif a sorti pour l'été un Hors Série compilant des entretiens réalisés sur les années 70 et 80, déjà parus partiellement ou inédits, avec des réalisateurs du monde entier. De Woody Allen à Wim Wenders en passant par Peter Greenaway, John Boorman ou Francesco Rosi, 160 pages massives en noir et blanc. 10€
lundi 25 juillet 2011
jeudi 14 juillet 2011
Deux raretés chez Artus Films
Après le coffret consacré à Bela Lugosi, les indépendants d'Artus Films continuent leur choix d'exhumation d'inédits et de découvertes atypiques. deux nouveaux DVD viennent donc d'ajouter à une belle liste d''incunables, deux films ayant en commun l'étiquette du thriller et s'assimilant plus ou moins au cinéma d'exploitation.
Les Films :
On émettra quelques réserves sur Devil Time Five, réalisé et scénarisé par l'inconnu Sean MacGregor (quatre films au compteur jamais sortis en France), petite pellicule particulièrement fauchée, particulièrement mal jouée et guère plus assurée au niveau de la réalisation, qui se veut un huis-clos tendu entre un petit groupe d'adultes passant un weekend dans un chalet enneigé et une bande de gamins qui atterrissent là après un accident d'autobus. Un peu d'érotisme suranné et quelques crimes se voulant choquants ponctuent des dialogues ineptes et une situation très vite incohérente.
On retiendra, au chapitre des éléments véritablement intrigants du film, un crime en noir et blanc traité au ralenti (visuel et sonore), et la caractérisation des enfants tueurs (un "militaire", un "travesti"...) emmenés par une étrange bonne sœur. Devil Time Five rejoint une longue tradition de paranoïa envers les enfants qui, du Village des damnés à The Children en passant par Les Révoltés de l'an 2 000 a inspiré quelques belles frayeurs au cinéma. Disons que celui-ci est plus une curiosité qui a au moins le mérite de témoigner des expérimentations amateurs des années 70.
Beaucoup plus intéressant en revanche, The Killing Kind est un petit trésor de thriller psychologique dû au malchanceux Curtis Harrington*. Ce touche à tout à la carrière sporadique est passé par l'écurie Roger Corman (comme Scorsese, Coppola, Jonathan Demme, etc) et, s'il y a appris l'économie, il n'en a pas pour autant bradé son ambition artistique. Ainsi, The Killing Kind, sorti (et très mal distribué) en 1973 aux États-Unis, fourmille de bonnes surprises.
La première étant son duo d'acteurs principaux : un John Savage débutant mais parfaitement crédible en jeune homme perturbé, et l’impressionnante Anne Sothern (une centaine de film en 60 ans de carrière, dont une prestation mémorable dans Crazy Mama, l'un des tous premiers films de Jonathan Demme) dans le rôle de sa mère, guère plus équilibrée. On y suit le retour de Terry, emprisonné pendant deux ans pour avoir participé malgré lui à un viol collectif. Reprenant sa chambre dans le giron familial, qui est en fait une pension locative tenue par sa mère, il navigue entre vieilles dames un peu séniles et jeune fille délurée de la pension, accablé par les ombres de son passé, le tout sous l’œil curieux d'une voisine vieille fille, vivant avec son père acariâtre...
Là aussi, on frôle le huis-clos, et, si l'action quitte parfois la pension, la sensation d'une chape reposant sur la vie des personnages ne quitte jamais le spectateur. Tout est figé, un peu poussiéreux, et semble en permanence prêt à basculer dans la folie malgré le calme apparent. Le décor tient d'ailleurs une place de choix dans l'ossature du récit, qui se raconte à travers les fenêtres, dans l'encadrement des portes, ou sur le bord, voire du fond de la piscine. Le réalisateur évite les pièges de la complaisance (dès la scène de viol inaugurale) sans pour autant négliger de mettre en scène avec soin chaque crime.

Bref, le film doit bien vite allez rejoindre le rayon des perles à redécouvrir, aux côtés de Black Christmas (version 1974) sorti chez Wild Side, ou encore de Tourist Trap qu'Artus Films a déjà en catalogue.
Petit atout supplémentaire, il permet de retrouver Cindy Williams et son "visage intéressant", l'actrice qui incarnait Laurie, petite sœur de Richard Dreyfuss et fiancée de Ron Howard dans American Graffitti, sorti la même année.
Lers DVD :
Les masters sont à la hauteur des films. Ce qui donne une image assez moyenne pour Devil Time Five, réalisé à partir d'une copie passable qui s'explique évidemment par la rareté du film. Celui de The Killing Kind est bien meilleur et restitue particulièrement bien la belle photo de Mario Tosi (un subtil jeu d'éclairages tamisés sur des intérieurs chargés).

On soulignera tout particulièrement la politique de prix bas pratiqués par l'éditeur, 12,90€ le DVD, un effort remarquable pour une structure indépendante.
A noter enfin, Artus Films a pris la bonne initiative d'agrémenter chaque DVD d'un court-métrage français, ce qui complète un travail d'édition résolument tourné vers la curiosité.
*Pour en savoir plus sur la carrière chaotique du réalisateur, se reporter au bonus du DVD, mais aussi au numéro 243 de Mad Movies, en kiosque cet été 2011, qui, par un heureux hasard, raconte aussi la carrière d'Harrington. Même s'il expédie The Killing Kind en quelques lignes (avec une erreur dans le résumé !) Marc Toullec y trouve la formule idéale pour définir le talent du réalisateur : "une réalisation discrètement sophistiquée".
vendredi 1 juillet 2011
Les Larmes d'un clown
Si le fanzine Peeping Tom se soucie peu d'actualité cinématographique, ce blog peut bien, de temps en temps, réagir en direct. D'autant plus qu'au vu du contexte pourri de la distribution cinématographique, l'effet "bouche-à-oreille" qui fut déterminant pour le succès de certains films a de moins en moins le temps de se mettre en place.
Autant parler vite de Balada Triste, dernier film d'Alex de la Iglesia, déjà sorti depuis le 22 juin en France, après une carrière très moyenne dans son pays d'origine, l'Espagne.
C'est d'autant plus dommage et difficile à comprendre que ce film ambitieux et inclassable évoque une part d'histoire, les années noires du franquisme, avec beaucoup de franchise et de puissance. Balada Triste de la trompeta (titre orignal dont on se demande pourquoi il est raccourci mais pas traduit...) raconte le destin d'un clown blanc, né dans un cirque, qui entrera en rivalité avec un autre clown pour les beaux yeux d'une acrobate. Histoire simple, pour ne pas dire éculée, mais qui prend ici les dimensions d'un spectacle fou, baroque, une fresque historique, une tragédie, un film plein de sang et de sueur, de violences et de frustrations, qui se refuse à choisir entre les artifices flamboyants et les sentiments bruts.
Au vu de la chose, on comprend très bien les propos du réalisateur dans le dernier numéro de Mad Movies : "Pourquoi devons-nous nous faire chier à faire des films parfaits ? Pourquoi devons-nous souffrir à l'idée de constamment contrôler l'univers qui nous entoure ? Mon boulot est d'essayer d'être un artiste, et je me dois de faire les choses de travers. De foutre un peu la merde. Je pense que le public à besoin de ça."
En effet, Balada Triste... est un film qui déborde de son propre cadre, qui n'a pas peur d'aller trop loin, de charger la mule, et qui exècre l'ordre et la perfection. comme ses trois personnages principaux (et tous les autres d'ailleurs) pétris de défauts d’ambiguïté, mais pleins de sève.
vendredi 24 juin 2011
Un blog avec des idées dedans
Rajouté récemment dans les liens (à droite, un peu plus bas), le blog de Mad Will est consacré au cinéma. "Comme des milliers d'autres" me direz-vous. Oui, mais le ton est les idées sont bigrement intéressants ("Pas comme des milliers d'autres" je vous répondrai).
Je vous laisse découvrir les articles sur quelques films tirés d'un injuste oubli, sur l'émotion désuète mais bien retranscrite liée à la découverte de rares films en VHS, mais je vous conseille vivement d'aller lire l'article intitulé Série B. Le propos à contre-courant me semble pointer un travers très actuel du cinéma. Sans jargon universitaire ni provocation facile, Mad Will pourrait bien avoir soulevé là un lièvre de taille, une belle idée pour expliquer ce qui manque d'essentiel au cinéma contemporain et ce qui a provoqué le détournement d'une bonne partie des spectateurs de salles vers les séries télé.
Mad Will vient d'accueillir de nouveaux rédacteurs; Qu'ils soient aussi inspirés que leur hôte, c'est tout le mal qu'on leur souhaite !
dimanche 19 juin 2011
L'Horreur sur papier glacé
On vous avait déjà évoqué la naissance de Grausam Rouge, nouvelle production d'Hantik Films après leur deux premières sorties DVD.
La revue étant arrivée entre nos mains, voici quelques notes de lecture concernant le numéro 1, dédié au film Fright Night (1985), plus connu chez nous sous le titre Vampire, vous avez dit vampire ?.

![]() |
Grausam Rouge, page 14 |
au détriment du texte qui est surtout là pour présenter le film. Il situe l'arrivée du réalisateur Tom Holland dans le contexte du cinéma d'horreur des années 80 (rappelant qu'il a tout d'abord été acteur, et aussi scénariste de Psychose II) puis évoque quelques spécificités du film. Chaque petit chapitre est décliné en version française mais aussi en Anglais, Allemand, Italien et Espagnol. Cette dimension européenne, pour ne pas dire mondiale, du rédactionnel, fait d'autant plus regretter que le contenu ne soit pas plus développé. On aimerait en avoir plus sur les particularités du film, peut-être sur la réception du film, pourquoi pas une évocation de la critique de l'époque...
Au final, les 20 pages de Grausam Rouge en mettent plein la vue mais laissent un sentiment de frustration d'autant plus embêtant que ce premier numéro coute la somme rondelette de 14,95€.
Bien sûr, le contexte est particulièrement difficile pour l'édition indépendante sans pubs ni subventions, mais on ne peut faire l'impasse sur ces paramètres qui font de Grausam Rouge un objet pour collectionneurs.
Reste à savoir à combien ce bel objet est tiré...
mardi 14 juin 2011
Lugosi frappe encore
Le mythique acteur du Dracula de Tod Browning (dont la fin de carrière et d'existence est magnifiquement romancée dans Ed Wood de Tim Burton) fait décidément un retour en force. Après les deux premiers titres qui lancent Hantik Films (voir plus bas), c'est la singulière boîte d'édition DVD Artus Films qui sort un coffret dédié à l'acteur qui dormait dans son cercueil.
3 titres au menu.
- Tout d'abord Voodoo Man (1944) du très prolifique et très inégal William Beaudine (à qui on doit en fin de carrière les croquignolets Billy The Kid contre Dracula et Jesse James contre Frankenstein !)
Bela Lugosi y arbore une barbiche pointue et dirige une armée de beauté fantomatiques.
Bela Lugosi y arbore une barbiche pointue et dirige une armée de beauté fantomatiques.
- Vient ensuite White Zombie (1932) de Victor Halperin, ancêtre de Romero, puisqu'il invente ici le film de zombies. L'action se passe en plein trip vaudou (encore !) à Haïti.
Lugosi y arbore une barbe nouée et fronce les sourcils tant qu'il peu...
Lugosi y arbore une barbe nouée et fronce les sourcils tant qu'il peu...
- Enfin The Mysterious Mr Wong (1934) confronte un reporter au "mystérieux Mr Wong", meurtrier mégalo qui cherche à réunir les 12 pièces d'or de Confucius (?) qui lui permettront de devenir le maître du monde !
Bela y arbore une paire de moustache à angles droits tombants et campe un chinois forcément fourbe.
Bela y arbore une paire de moustache à angles droits tombants et campe un chinois forcément fourbe.
Le tout est accompagné d'un documentaire sur l'acteur (Lugosi : Hollywood's Dracula), de cartes postales reprenant des photos d'exploitation, et du fac-similé du fanzine Horror Pictures consacré au "Retour de Bela Lugosi".
jeudi 9 juin 2011
Déviances en tous genres
Avec une certaine ironie, les cinémas considérés comme peu recommandables (pour ne pas dire honteux) jusqu'à il y a peu, sont en train d'acquérir des lettres de noblesses.
Après la réhabilitation du cinéma de genre, c'est aujourd'hui le cinéma d'exploitation qui est enfin accepté comme partie intégrante de l'histoire du cinéma.

Le travail de Christophe Bier et sa bande vise une exhaustivité particulièrement difficile (plus qu'aucune autre catégorie du cinéma, les films pornographiques ont été mutilés, transformés, retitrés selon les besoins..) avec une rigueur exemplaire : fiches techniques aussi complètes que possible, résumés, critiques, recensement des identités multiples des œuvres.
Une fois accepté le prix -exorbitant mais légitime- d'un tel objet, exprimons notre seul regret en citant Jean-Luc Douin dans sa critique (lisible sur lemonde.fr,) : "Aucune illustration ne vient troubler les motivations d'un lecteur ciblé comme historien, sociologue, cinéphile plutôt que voyeur."
D'autres ouvrages témoignent de cette montée en grâce du cinéma d'exploitation. Et il faut saluer la ligne éditoriale des éditions Bazaar & co particulièrement orientée vers cette catégorie commerciale du cinéma. Cas particulier, l'ouvrage massif Il était une fois le western européen n'a pas au départ pour vocation de traiter de produits d'exploitations mais bien d'embrasser la totalité des westerns du vieux continent. Au final cependant, la majeure partie des films évoqués sont des produits italiens, dérivés des films de Sergio Leone. Ce qui n'enlève rien à l’intérêt du bouquin,(ni de certains de ces westerns dégénérés d'ailleurs !)
Mais on compte aussi chez l'éditeur un livre consacré à la Blaxploitation, aux "Vigilante movies" (déclinaisons autour de la justice expéditive initiée par l'inspecteur Harry) et l’impressionnant ouvrage que Julien Sévéon a consacré à la Catégorie III japonaise (actuellement en promo !), lecture qu'on complètera volontiers avec Le Cinéma enragé que le même auteur a fait paraître chez Rouge Profond.
Mais pour en revenir à Bazzar & co, je me dois de recommander par-dessus tout Reflets dans un œil mort, signé Sébastien Gayraud et Maxime Lachaud un livre unique en son genre autour des Mondo Movies et des films de cannibales Unique par son ton, tout d'abord, qui réussit à être sérieux sans jamais être ennuyeux. Les auteurs se consacrent à un cinéma crapoteux, racoleur, complaisant, un cinéma qui, sous-couvert de "documentaire ethnologique" joue sur le sensationnel et les pulsions voyeuses du spectateurs (ce type de pulsions qui fait s'arrêter les automobilistes pour regarder les conséquences d'un accident de la route...)
Pourtant, sans faire l'hagiographie du genre, le livre en recense toutes les spécificités, tous les codes, et, surtout, le rétablit comme une forme cinématographique à part entière, qui fut populaire deux décennies durant, malgré une haine quasi unanime de la critique. On en parcourt les 350 pages comme en exploration, découvrant à chaque chapitre d'étranges phénomènes du cinéma. On y apprend, entre autres, que Claude Lelouch a réalisé un Mondo, La Femme Spectacle, ou encore que le fameux « Ma-Na-Ma-Na », chanson reprise dans le Muppet Show, Benny Hill, et qui illustrait le bêtisier de Téléfoot 1, a été à l’origine composée pour le Mondo Suède, enfer et paradis…Mais au-delà de ces aspects anecdotiques, c'est un voyage à travers la fascination pour le morbide, une approche de ce mélange paradoxal d'attraction/répulsion qu'exercent ces films sur le spectateur.
Pourtant, sans faire l'hagiographie du genre, le livre en recense toutes les spécificités, tous les codes, et, surtout, le rétablit comme une forme cinématographique à part entière, qui fut populaire deux décennies durant, malgré une haine quasi unanime de la critique. On en parcourt les 350 pages comme en exploration, découvrant à chaque chapitre d'étranges phénomènes du cinéma. On y apprend, entre autres, que Claude Lelouch a réalisé un Mondo, La Femme Spectacle, ou encore que le fameux « Ma-Na-Ma-Na », chanson reprise dans le Muppet Show, Benny Hill, et qui illustrait le bêtisier de Téléfoot 1, a été à l’origine composée pour le Mondo Suède, enfer et paradis…Mais au-delà de ces aspects anecdotiques, c'est un voyage à travers la fascination pour le morbide, une approche de ce mélange paradoxal d'attraction/répulsion qu'exercent ces films sur le spectateur.
Pour avoir une idée de ce qu’est un vrai Mondo Movie, je vous conseille d’aller faire un tour ici et de télécharger ce numéro de L’œil du cyclone [1] qui compile des extraits du genre en question.
Bien sûr, cette réhabilitation du cinéma d’exploitation est parfois revancharde, disproportionnée, et tente de faire passer des vessies pour des lanternes (aussi grandes que soient la faconde et l’érudition de Christophe Bier, il n’a pas le pouvoir de transformer Max Pécas en bon réalisateur), mais tout ce qui peut élargir notre curiosité et faire sortir notre cinéphile de ses idées reçues est bon à prendre.
[1] L’œil du Cyclone : émission prodigieuse et thématique qui transformait les archives les plus insolites en pépites d’or. "L’œil du cyclone" était diffusé tous les weekend sur Canal +, du temps où la chaîne se différenciait des autres.
mercredi 8 juin 2011
News from Babylone
Que les fidèles visiteurs-auditeurs du feuilleton Hollywood Babylone se rassurent : c'est bientôt fini.
Les 18 épisodes sont en boîte et leur publication devrait nous amener jusqu'au cœur de l'été.
Au final, seul un passage de la traduction française n'aura pas été retenu à l'oral.
Je vous le livre tel qu'il est imprimé dans l'édition de 1959 :
" Dans ce même balcon devenu une sorte de parc au cerfs, un couple d'adolescents téméraires, utilisant les trois fauteuils photographié à son insu par un amateur avisé, à "historiques"" à la manière de Maureen, a pu être l'infra-rouge..."
Nous cherchons encore le sens caché de cette phrase mystérieuse.
mardi 7 juin 2011
Hollywood Babylone - épisode 12
![]() |
Mary Pickford (avant l'opération) |
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dimanche 22 mai 2011
Hollywood Babylone - épisode 11
Dans lequel les scandales fabriqués de toutes pièces s'acharnent sur Greta Garbo, tandis que la justice épargne curieusement Errol Flynn
Télécharger l'épisode 11
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mardi 17 mai 2011
Nouvelle revue
Hantik Films, déjà évoqué ici pour sa collection de DVD The Scare-ific collection (à ce jour deux titres rares avec Bela Lugosi) lance un nouveau support papier bien singulier. 20 pages tout en couleurs, entièrement consacrées pour leur premier numéro au film Vampire vous avez dit vampire ?.
Grausam Rouge (qu'on peut traduire par... "rouge atroce") affiche une apparence luxueuse, avec de belles et grandes photos, et une ambition internationale puisque la rédaction s'annonce en français, mais aussi en anglais, espagnol, allemand et italien. Le numéro est à 14,95€, c'est une somme, mais d'une part les frais de port sont offerts, et, d'autre part, c'est bien le premier magazine européen consacré au cinéma qu'on aime.
mercredi 11 mai 2011
Tom à Poitiers
Il existe un lieu de rêve, dans une galaxie pas très loin, où les fanzines vivent en paix et en harmonie à la disposition de qui le souhaite...
Ce lieu c'est la Fanzinothèque de Poitiers qui abrite à peu près 50 000 références et qui reçoit une centaine de titres chaque mois ! Peeping Tom est drôlement content d'avoir rejoint la meute...
Pour une somme modique et annuelle, vous pourrez découvrir sur place tout ce qui se fait de libre et de créatif autour du cinéma bien sûr, mais aussi de la musique, de la BD, de l'art, des idées, de la politique (si, si !) ou bien acquérir un exemplaire pour le garder précieusement en attendant qu'il devienne un objet de culte et de spéculation.
Ce Xanadu du papelard élabore aussi des célébrations (voir l'anniversaire de Chéri Bibi, un peu plus bas) et aussi de bien curieux objets :
Ce lieu c'est la Fanzinothèque de Poitiers qui abrite à peu près 50 000 références et qui reçoit une centaine de titres chaque mois ! Peeping Tom est drôlement content d'avoir rejoint la meute...
Pour une somme modique et annuelle, vous pourrez découvrir sur place tout ce qui se fait de libre et de créatif autour du cinéma bien sûr, mais aussi de la musique, de la BD, de l'art, des idées, de la politique (si, si !) ou bien acquérir un exemplaire pour le garder précieusement en attendant qu'il devienne un objet de culte et de spéculation.
Ce Xanadu du papelard élabore aussi des célébrations (voir l'anniversaire de Chéri Bibi, un peu plus bas) et aussi de bien curieux objets :
jeudi 5 mai 2011
Fausse fin ?
Triste nouvelle : la plus formidable boutique du Sud consacrée au cinéma qu'on aime (DVD, fanzines, bouquins, etc,) a fermé ses portes. Heureusement, le blog est toujours en activité et un site de Vente par correspondance semble se profiler...The End est mort, vive The End
N'empêche, la fin du magasin The End à Nice confirme la difficulté de concilier indépendance et défense d'une culture différente du "mainstream". Après la fin de Néo Publishing voici un peu plus d'un an, saluons, sans ordre de préférence, les résistances de Rouge Profond, Bach Films, Sin'Art, Hantik Films, ED distribution, Carlotta, Bazaar &Co, Serious Publishing et tous ceux que nous oublions et pour qui le goût passe avant la valeur.
lundi 2 mai 2011
Bon anniversaire les Chéris !
Mentionné dans l'article sur Martine Beswick (Peeping Tom numéro 1) le Fanzine Chéri Bibi est ce qui se fait de mieux dans le genre.
Musiques qui grattent (avec un gout prononcé pour les vieilles gloires punk, le rare ska et les déjantés de tout poil), cinéma bis mais subversif (western Zapata, kung fu révolutionnaire, Monsieur Melvin Van Peebles...) et toutes formes de cultures qui ruent dans les brancards : Chéri Bibi contient plus de trésors dans un seul numéro que n'importe lequel des rayons d'un triste relais presse.
Si leur nouvelle formule n'en est qu'au sixième numéro, le fanzine a une longue histoire derrière lui (on se disait aussi !) et fête ses... 20 ans d'activisme papivore avec La Fanzinothèque de Poitiers (dont on va vous reparler très vite) les 6 et 7 mai 2011.
Le programme est jubilatoire en diable (voir affiche ci-dessus, mais aussi le blog)
C'est un peu loin pour nous mais si vous avez la chance d'être dans le coin, soufflez quelques bougies de notre part !
Hollywood Babylone - épisode 9
![]() |
L'"Ice Cream Blonde" Thelma Todd, en compagnie de son amie Zasu Pitts |
Dans lequel les crimes crapuleux font pâle figure à côté de l'épidémie de suicides audacieux qui s'empare des déchus d'Hollywood.
Télécharger l'épisode 9
(Clic droit puis "enregistrer la cible du lien sous")
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