lundi 22 novembre 2010

Invasion Cannes

Pour la deuxième année consécutive, nous avons l'honneur d'être invités aux Rencontres Cinématographiques de Cannes qui auront lieu du 6 au 11 décembre. 
Le thème de l'année, "Justice, politique, société, le cinéma s'engage" se traduira par une soirée "Politique frictions" illustrée par deux films choisis avec Peeping Tom :
- Travail d'arabe de Christian Philibert
- Invasion Los Angeles de John Carpenter

 

C'est jeudi 9, à partir de 19h, au cinéma Le Miramar, et nous devrions avoir la joie d'accueillir Christian Philibert, (Les Quatres saisons d'Espigoule) qui viendra présenter ce mélange irrésistible de comédie, de film social et de western qu'est Travail d'arabe.

jeudi 18 novembre 2010

Retour de navet

Même s'ils sont hébergés sur le site hideux d'AlloCiné, on ne saurait trop vous conseiller d'aller visionner "Escale à Nanarland", la version vidéo du site éponyme.
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler les qualités de Nanarland qui inflige aux "mauvais films sympathiques" un traitement qu'on aimerait voir plus souvent appliqué aux films, quels qu'ils soient : articles documentés et passionnés, bien écrits, sans faute, sans lol, sans ptdr, extraits sonores et vidéo hilarants, dossiers rares sur des personnalités méconnues du nanar, le tout richement illustré.
"Escale à Nanarland" propose l'équivalent du site en format émission de télé : 5 minutes d'extraits grandioses des pires purges du 7eme art, montés tambour battant, commentés avec un ton pince-sans-rire qui fait mouche.
La seule conséquence néfaste de la réussite de ce projet est celle-ci : le culte du nanar a pris de telles proportions que les plus mauvais films du cinéma sont désormais des collectors plus recherchés qu'un Méliès disparu.
La preuve ci-dessous, avec le dvd du film Le Clandestin, chroniqué dans le deuxième "Escale à Nanarland", et vendu désormais à un prix sidérant sur internet:

lundi 15 novembre 2010

Le Dernier Mad


Outre une couverture chic et réjouissante, le dernier numéro du magazine  qui a su rester jeune propose un sommaire des plus intéressants.
- Jean-Pierre Putters, fondateur du fanzine originel (notre maître à tous !) s'installe dans la lettre D* de son interminable dictionnaire du fantastique
- La rubrique "Les légendes du fantastique" taille le portrait de William Shatner.
- Mark Toullec se fend d'un hommage à Roy Ward Baker plus étoffé que notre clin d'oeil ici-même.
- Une rencontre avec Tobe Hooper le metteur en scène très instinctif de Massacre à la tronçonneuse qui évoque sa vision pragmatique de la mise en scène à travers quelques anecdotes de tournages passionnantes.
- Une interview de Quentin Duprieux, réalisateur de films saugrenus (Steak, et Rubber) qui ne connaît pas la langue de bois et défend chèrement sa peau à l'écart d'un cinéma français frileux ("Je trouve que c'est un tas de feignants. Je ne veux pas être celui qui fait des doigts devant la caméra, mais je pense qu'il y a plein de mecs qui ont de bonnes intentions et qui se retrouvent broyés, à faire une merde, parce qu'ils ont dépensé trop d'argent et que, finalement, ils ne contrôlent plus le truc. Surtout, je ne sens pas de "jeune" cinéma. Je me fous de la gueule de Canet, je n'ai rien contre lui, mais c'est déjà un cinéma de soixantenaire... C'est un mec jeune, qui a mon âge, et qui fait vraiment des longs-métrages de vieux..."
- Enfin, rayon grand n'importe quoi, une chronique d'"Alien Anthology"-compilation "ultime", encore plus remplie que le précédent coffret- dans laquelle Alexandre Poncet s'extasie sur le Blu-ray et la haute définition : "...les copies d'Alien et Aliens le retour s'imposent aisément parmi les plus impressionnantes disponibles au format HD, avec un niveau de détail étourdissant (guettez un insert monté à l'envers sur l'œuf du film de Scott, trahi par des gouttes d'eau tombant...vers le haut !)"
Voilà une réflexion qui résume tout l'intérêt de la haute définition dans nos salons: montrer des détails qui n'étaient pas visibles au cinéma et qui flinguent la crédibilité du film !

*Lettre D qu'il a attaquée au numéro 188, soit voici quatre ans !

lundi 1 novembre 2010

Belle boutique, belle soirée...

Ca y est, Peeping Tom est disponible à Nice au 2 rue Saint-Siagre.
Petite mais remplie de trésors, la boutique The End nous a accueillis chaleureusement. Des habitués des lieux, des curieux, des copains de passage : tous se sont serrés au beau milieu des DVD rares, des bouquins de cinéma, et des fanzines de bonne compagnie (Metaluna par exemple, ou l'international mais difficile à trouver Cinema Retro...) pour déguster un verre de vin, manger des cahouètes et bavarder de curiosités filmiques.


On ne saurait trop recommander le crochet par The End : les habitués évoquent Joël Séria des trémolos dans la voix et les hôtes sont passionnés et adorables. Nous en tous cas, à Peeping Tom, on est repartis les bras chargés, le porte-monnaie vide, et le moral chargé à bloc...