On vous avait déjà évoqué la naissance de Grausam Rouge, nouvelle production d'Hantik Films après leur deux premières sorties DVD.
La revue étant arrivée entre nos mains, voici quelques notes de lecture concernant le numéro 1, dédié au film Fright Night (1985), plus connu chez nous sous le titre Vampire, vous avez dit vampire ?.

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Grausam Rouge, page 14 |
au détriment du texte qui est surtout là pour présenter le film. Il situe l'arrivée du réalisateur Tom Holland dans le contexte du cinéma d'horreur des années 80 (rappelant qu'il a tout d'abord été acteur, et aussi scénariste de Psychose II) puis évoque quelques spécificités du film. Chaque petit chapitre est décliné en version française mais aussi en Anglais, Allemand, Italien et Espagnol. Cette dimension européenne, pour ne pas dire mondiale, du rédactionnel, fait d'autant plus regretter que le contenu ne soit pas plus développé. On aimerait en avoir plus sur les particularités du film, peut-être sur la réception du film, pourquoi pas une évocation de la critique de l'époque...
Au final, les 20 pages de Grausam Rouge en mettent plein la vue mais laissent un sentiment de frustration d'autant plus embêtant que ce premier numéro coute la somme rondelette de 14,95€.
Bien sûr, le contexte est particulièrement difficile pour l'édition indépendante sans pubs ni subventions, mais on ne peut faire l'impasse sur ces paramètres qui font de Grausam Rouge un objet pour collectionneurs.
Reste à savoir à combien ce bel objet est tiré...
200…
RépondreSupprimerMerci Jan pour cette critique somme toute positive puisque l’objet du magazine est uniquement d’en mettre plein la vue. Le texte est court mais il est quand même très informatif.
Le prix… Je peux comprendre qu’il puisse étonner si on le compare aux autres magazines et fanzines, mais la comparaison est-elle vraiment pertinente ? Les fanzines investissent principalement sur leurs rédacteurs pour proposer des critiques. Un investissement gratuit puisque les rédacteurs sont bénévoles. Pour Grausam Rouge, de nombreuses tâches sont également réalisées bénévolement, mais on investit aussi et surtout sur les photos et la qualité du papier, un investissement qui n’est pas gratuit malheureusement. Ces dépenses se retrouvent dans le prix de vente du magazine.
Il faut plutôt comparer un numéro de Grausam Rouge au coût que représenterait l’achat des photos de presse, des lobbys cards, des affiches, dossiers de presse qui sont reproduits dans le magazine. Dans ce cas-là, on voit beaucoup mieux la pertinence du prix de vente de Grausam Rouge.