Ces paroles de Monte Hellman dans le documentaire que lui a consacré Paul Joyce (disponible sur le coffret DVD paru chez Carlotta) résument assez bien la qualité de la première réalisation d'Hellman sous le patronage de Roger Corman.
Bavard, manquant d'action et tout à fait ridicule dans ses pics de terreur (le yéti fait plus peur dans Tintin au Tibet !), La bête de la caverne hantée comporte tout de même un ou deux éléments intéressants. Tout d'abord un joli portrait de femme qui marche avec un gang de malfaiteurs, alcoolique, soumise au chef de la bande, mais qui prend progressivement conscience qu'elle a envie d'autre chose. Tombant amoureuse du héros (guide de montagne bellâtre dont s'inspirera Thierry Lhermitte pour Les Bronzés font du ski !*) elle passe du cynisme à l'amertume, puis de l'amertume aux joies de la vie au grand air, avec le projet de laisser la ville pour l'air vif des montagnes...
Mais surtout, un aparté un peu incongru au début du film nous montre un personnage secondaire en séance de drague. Ses propos sur l'art (voir l'extrait ci-dessous) ressemblent fort à une profession de foi d'Hellman, à destination de tout aspirant artiste !
Finalement, le dvd (édité chez les indispensables foutraques de Bach Films) vaut quand-même le coup d'œil !
Bavard, manquant d'action et tout à fait ridicule dans ses pics de terreur (le yéti fait plus peur dans Tintin au Tibet !), La bête de la caverne hantée comporte tout de même un ou deux éléments intéressants. Tout d'abord un joli portrait de femme qui marche avec un gang de malfaiteurs, alcoolique, soumise au chef de la bande, mais qui prend progressivement conscience qu'elle a envie d'autre chose. Tombant amoureuse du héros (guide de montagne bellâtre dont s'inspirera Thierry Lhermitte pour Les Bronzés font du ski !*) elle passe du cynisme à l'amertume, puis de l'amertume aux joies de la vie au grand air, avec le projet de laisser la ville pour l'air vif des montagnes...
Mais surtout, un aparté un peu incongru au début du film nous montre un personnage secondaire en séance de drague. Ses propos sur l'art (voir l'extrait ci-dessous) ressemblent fort à une profession de foi d'Hellman, à destination de tout aspirant artiste !
Finalement, le dvd (édité chez les indispensables foutraques de Bach Films) vaut quand-même le coup d'œil !
*cf : interview "Corman, Hellman et moi" par Thierry Lhermitte dans le hors-série "Sport d'hivers et cinéma" de la revue Trafic