lundi 15 novembre 2010

Le Dernier Mad


Outre une couverture chic et réjouissante, le dernier numéro du magazine  qui a su rester jeune propose un sommaire des plus intéressants.
- Jean-Pierre Putters, fondateur du fanzine originel (notre maître à tous !) s'installe dans la lettre D* de son interminable dictionnaire du fantastique
- La rubrique "Les légendes du fantastique" taille le portrait de William Shatner.
- Mark Toullec se fend d'un hommage à Roy Ward Baker plus étoffé que notre clin d'oeil ici-même.
- Une rencontre avec Tobe Hooper le metteur en scène très instinctif de Massacre à la tronçonneuse qui évoque sa vision pragmatique de la mise en scène à travers quelques anecdotes de tournages passionnantes.
- Une interview de Quentin Duprieux, réalisateur de films saugrenus (Steak, et Rubber) qui ne connaît pas la langue de bois et défend chèrement sa peau à l'écart d'un cinéma français frileux ("Je trouve que c'est un tas de feignants. Je ne veux pas être celui qui fait des doigts devant la caméra, mais je pense qu'il y a plein de mecs qui ont de bonnes intentions et qui se retrouvent broyés, à faire une merde, parce qu'ils ont dépensé trop d'argent et que, finalement, ils ne contrôlent plus le truc. Surtout, je ne sens pas de "jeune" cinéma. Je me fous de la gueule de Canet, je n'ai rien contre lui, mais c'est déjà un cinéma de soixantenaire... C'est un mec jeune, qui a mon âge, et qui fait vraiment des longs-métrages de vieux..."
- Enfin, rayon grand n'importe quoi, une chronique d'"Alien Anthology"-compilation "ultime", encore plus remplie que le précédent coffret- dans laquelle Alexandre Poncet s'extasie sur le Blu-ray et la haute définition : "...les copies d'Alien et Aliens le retour s'imposent aisément parmi les plus impressionnantes disponibles au format HD, avec un niveau de détail étourdissant (guettez un insert monté à l'envers sur l'œuf du film de Scott, trahi par des gouttes d'eau tombant...vers le haut !)"
Voilà une réflexion qui résume tout l'intérêt de la haute définition dans nos salons: montrer des détails qui n'étaient pas visibles au cinéma et qui flinguent la crédibilité du film !

*Lettre D qu'il a attaquée au numéro 188, soit voici quatre ans !

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